'Pour le pain, la paix et la liberté !'
Le Front populaire dans le fonds Thorez
'Discours qui devait être prononcé à la Chambre des députés le 6 février 1934 au nom du Comité central du Parti communiste, mais qui fut interdit par Daladier-le-fusilleur.'
Le 6 février 1934, Daladier présente à la Chambre des députés un nouveau gouvernement. Le même jour, des ligues antiparlementaires et des anciens combattants appellent à manifester. Les débats se déroulent dans une ambiance électrique. Des pupitres claquent. Protestations et injures fusent. Dans la soirée, Daladier obtient un vote de confiance. Des affrontements violents ont lieu place de la Concorde. Les ligues antiparlementaires s'y sont concentrées afin de marcher sur l'Assemblée nationale. La manifestation tourne à l'émeute. La police tire faisant quinze morts et des centaines de blessés.
Rapport du Comité central à la Conférence nationale du Parti communiste, Ivry, les 23-24-25 et 26 juin 1934.
La conférence nationale du PCF qui se tient à Ivry en juin 1934, marque un tournant dans les négociations entre le PCF et la SFIO : le PCF se rallie au changement de ligne énoncé par l'Internationale communiste. Il adopte le mot d'ordre de 'l'unité à tout prix' avec le Parti socialiste. Le 27 juillet 1934, les deux partis ratifient un pacte d'unité d'action antifasciste.
Compte-rendu sténographique de la séance commune des deux congrès confédéraux. Salle de la Mutualité, Paris. Préface de Gaston Monmousseau.
Le paysage syndical est dominé par la scission entre la CGT, proche des socialistes, et la CGT-U, proche des communistes. Les pourparlers en vue d'une éventuelle fusion marquent longtemps le pas. Pourtant, en juin 1935, les discussions entre les deux centrales reprennent. Elles conduisent à la fusion décidée lors de deux congrès tenus séparément en septembre 1935. Les deux Congrès organisent une séance commune à la salle de la Mutualité à Paris le 27 septembre 1935. Le congrès de la fusion syndicale s'ouvrira, le 2 mars 1936, à Toulouse.
Cette brochure de 1937 revient sur l'appel de la main tendue lancé aux catholiques par Thorez, le 17 avril 1936 quelques jours, avant les élections législatives, au micro de Radio-Paris : « Nous te tendons la main, catholique, ouvrier, employé, artisan, paysan, nous qui sommes des laïques, parce que tu es notre frère, et que tu es comme nous accablés par les mêmes soucis ».
Supplément aux 'Cahiers du bolchevisme'. 1936.
Le 3 mai, le Front populaire emporte les élections législatives. Les socialistes ont 149 députés élus, les radicaux 111 et les communistes 72. Le PCF publie un album des parlementaires communistes « souvenir d'une victoire magnifique ». Il comprend la biographie des 2 sénateurs et 72 députés communistes ainsi que des tableaux statistiques.
Cette édition de 'Fils du peuple' éditée en 1950 est illustrée, en frontispice, d'un portrait de Thorez par Picasso et d'illustrations hors-texte par Amblard, Auricoste, Fougeron, Milhau, Pignon et Taslitzky.
Les manifestations de juin 1936 sont ici représentées par une planche de Boris Taslitsky.
Le guide de la Couture contenant les contrats collectifs de personnel ouvrier et des cadres supérieurs et petit personnel de la couture. 1936.
Une rencontre, organisée le 7 juin 1936 à Matignon, entre les représentants du patronat et ceux de la CGT aboutit à la signature des accords Matignon. Le texte des accords comprend une augmentation des salaires, l'élection de délégués du personnel, le respect des libertés syndicales et le principe de conventions collectives par branche professionnelle.
Cette brochure précise l'application des accords dans la branche de la Couture. Elle est insérée dans un recueil de journaux syndicaux du syndicat des couturières et tailleurs pour dames de la région parisienne de l'année 1937.
Discours prononcé par Maurice Thorez, à l'occasion du centenaire de Rouget de Lisle les 26, 27 et 28 juin 1936.
Le 28 juin 1936, Thorez prononce un discours, devant la statue de Rouget de Lisle à Choisy-le-Roi, commune où mourut le compositeur de 'La Marseillaise' en 1836.Thorez célèbre la réappropriation par le mouvement ouvrier de l'hymne national.
Photo : la maison où mourut Rouget de Lisle.
Cette gouache peinte sur la couverture d'un album représente Thorez prononçant un discours à Choisy-le-Roi, le 28 juin 1936, lors de l'inauguration d'une statue élevée pour le centenaire de la mort de Rouget de L'Isle, le 27 juin 1836, dans cette commune. Cet album a été offert en 1950 à Thorez par des militants communistes de Choisy-le-Roi.
Rapport prononcé par Maurice Thorez, le 2 septembre 1936, devant les communistes et les sympathisants des usines Renault à Boulogne-Billancourt.'
Cette brochure emprunte son titre à l'appel, lancé le 9 octobre 1934, par Thorez en faveur d'un « Front populaire de la liberté, du travail et de la paix ». Le texte reprend le rapport fait par le secrétaire général du Parti communiste, devant les ouvriers de l'usine Renault, trois mois après l'élection victorieuse du Front populaire.
'100 dessins' par Jean Effel, 1937-1938, Éditions Gallimard, 1938.
'En un dessin comme en mille, notre malheureux pays était ravagé par les atrocités du Front populaire.'
Les adversaires du Front populaire vus par le dessinateur Jean Effel.
'Pour le pain, la paix et la liberté.'
Paroles de Marcel Robert Rousseaux, musique de Ch. Desrieux.
Cette chanson décline les thèmes du mot d'ordre du Front populaire : le pain, la paix et la liberté. Elle est publiée dans un document au format d'une affiche sous le titre « les hymnes républicains ». On y trouve aussi les paroles et musique de 'L'Internationale' et de 'La Marseillaise' aux côtés de textes peu connus : 'Courage Espagne !' et 'La Carmagnole du Front populaire'.
'Chant communiste', paroles et musique d'Alexis Belin.
Militant communiste niçois, Alexis Belin, dédie à Thorez ce chant qu'il a composé en écho du discours que le secrétaire général du Parti communiste prononça le 4 octobre 1936 au Parc des Princes sur le thème
« Unir, unir, unir pour réaliser le programme du rassemblement populaire ».
Discours prononcé par Léon Blum à Luna-Park à la fête commémorative de la République organisée par la fédération socialiste de la Seine, le 6 septembre 1936.
Le 18 juillet 1936, le gouvernement de la République espagnole est victime d'un soulèvement militaire. La guerre d'Espagne va mettre en péril la dynamique unitaire du Front populaire. Léon Blum se prononce pour la non-intervention. Il défend cette position le 6 septembre 1936 devant une foule hostile rassemblée à Luna-Park.
Ci-contre, une page annotée du discours de Blum par Thorez.