Dessin de Boris Taslitzky. D'après les témoignages de Marcel Rousseau et Lucien Artous, anciens déportés, les conditions de travail étaient dures pour plusieurs raisons : les wagonnets étaient remplis de blocs de sel, poussés par seulement deux à quatre hommes, extenués sous le poids surhumain de ces charges, sur des longues distances.
Lucien Artous raconte : « Attelés comme des bêtes, nous tirions notre chargement, en marchent péniblement le long des traverses, sous la menace des coups de fouet que nos gardiens distribuaient au hasard. »
De plus, pour ne pas être touchées par les bombardements ennemis, les mines de sel étaient en partie souterraines, ce qui entraîne une faible luminosité et très peu d'oxygène.